Conseils épistolaires aux doctorants – série en milieu doctoral 1/4

Découvrez leurs conseils épistolaires aux doctorants dans Je pars en thèse. Ces brefs échanges, dans une écriture directe au style très simple, nous font penser aux « droits imprescriptibles du lecteur » énoncés par Daniel Pennac*, qui en donnant l’air de ne pas y toucher, provoquent presque assurément l’envie de lire… Ici l’envie éclairée de plonger dans la thèse. 

L’ouvrage évoque, plutôt pour les postulants en sciences humaines et sociales, les différentes interrogations et étapes du cheminement qui mènent sur la voie du doctorat.

Comme un guide, il pourrait être remis aux étudiants dès que l’idée de la thèse leur vient. Ils auraient ainsi un panorama général de l’expérience académique et humaine dans laquelle ils envisagent de s’engager. 

Les questions abordées sont larges. Parmi les thèmes majeurs traités, on retrouve la motivation, le financement (dont auto-financement), l’inscription dans le temps long (3 ou 4 ans… et jamais plus de 10ans, comme cela advenait parfois avant), la formalisation de l’exercice, ses enjeux, les notions d’insertion et de la valorisation professionnelles de la thèse ; les notions d’épanouissement personnel. 

Ce petit ouvrage plaisant et rassurant est écrit avec une légèreté qui dédramatise, mais encourage, l’investissement dans le doctorat. 
 

« Mais il est des villes et des pays où les gens ont, de temps en temps, le soupçon d’autre chose. En général, cela ne change pas leur vie. Seulement il y a eu le soupçon et c’est toujours cela de gagné ». Albert Camus, La peste, 1955 

*cf. 4e de couverture et  4e partie de Comme un roman – Gallimard 1992